mercredi 29 septembre 2010

La Casa Grecque

Le samedi 25 septembre dernier, je suis allée à la Casa Grecque de Brossard. Nous étions un groupe réuni pour célébrer un 65e anniversaire.

Voici ce que j'en pense.

D’abord, on nous a servi des corbeilles de pain brun sec.

Nous avons commandé 2 entrées à partager : l'assiette « Pikilia » (piètre équivalent des antipasti italiens) et les calmars frits.

Dans le Pikilia, il y a 2 ramequins de trempette, servis avec un craquelin par ramequin. Avec quoi sommes nous supposés manger les trempettes? Le pain brun sec? Il y avait également des spanakopitas dont je raffole habituellement (ailleurs qu’à la Casa Grecque, il va sans dire) : mous, sentant le ranci et suintant l’huile. Épouvantable!

Les calmars frits étaient vraiment trop cuits et servis avec une délicate sauce rouge appelée familièrement Ketchup. Devinette : qu’est-ce que ça donne des calmars trop cuits? Étant des personnes bien élevées, nous ne pûmes malheureusement pas nous amuser avec les élastiques panés gentiment offerts par la Casa, dommage, ça aurait fait patienter pour la suite du repas.

Pour le plat principal, j’ai commandé le filet de sole avec des langoustines. La garniture de ces dernières (ail et chapelure) était, elle aussi, rance. Impossible de manger ça.

Mon époux et mon frère ont choisi le steak (filet mignon et entrecôte). Les deux assiettes ont été retournées parce que la cuisson était complètement ratée. Lorsqu’ils ont finalement reçu leur nouvelle assiette, la cuisson était réussie, mais la viande était de bien piètre qualité, pleine de tiraille, immangeable.

Ma belle-sœur a payé 5 $ pour ajouter une brochette de crevettes. Ils ont réussi l’exploit d’amener à l’expression « trop cuit », une toute nouvelle dimension : les pauvres crevettes étaient pétrifiées. Dommage qu’on ait déjà repris les calmars-élastiques, ça nous aurait fait de belles munitions pour en faire une fronde.

Mon frère a demandé à voir le gérant. Il lui a dit que sa conjointe et lui ne pouvaient rien manger, tout étant immangeable! Il n’a finalement payé que son entrée de calmars. Le gérant lui a expliqué qu’ils avaient tellement de groupes en salle qu’ils ne fournissaient pas.

Il y avait T-E-L-L-E-M-E-N-T DE G-R-O-U-P-E-S ! Voilà le cœur du problème. En tant que client, où est notre faute dans cette situation? Pourquoi devrions-nous payer le prix régulier s'ils sont incapables de nous offrir de la qualité? Croient-ils nous rendre service en acceptant plus de groupes qu'ils ne peuvent en servir?

Malgré tout, je n’ai que du bien à dire de notre serveur. Il se démenait comme il le pouvait dans une situation hors de son contrôle. Dans les circonstances, je dirais qu’il a été exceptionnel.

Nous n'avons pas beaucoup mangé ce soir-là, mais nous avons tout de même passé un bon moment à rire de la situation.

Votre dévouée Électromelle.

2 commentaires:

  1. Trop drole les calmars-elastiques !
    Mais marie, tu as oubliees la salade cesar !
    Que dire de ce magnifique bouquet de laitue romaine asaisonne de cette vinaigrette bien diluee a grande eau. Je crois que c'est peut- etre nous qui avons mal saisi le principe... Il fallait surement melanger le cocktail a calmars (ketchup heinz) a la salade pour en apprecier pleinement son potentiel !

    Mais je retiens 2 choses de ce resto ;

    1- il ne m'a pas coute cher
    2- on va en parler longtemp !

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  2. Très drôle la salade! Mais j'y pense, ce concept aurait-il un véritable potentiel? Aller dans un resto où on sait pertinemment que c'est dégueu, pour éventuellement se plaindre au gérant, obtenir un rabais et avoir pleins d'anecdotes à raconter... hummm, pas bête!

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